Les prises de conscience et le processus de mathématisation
Parce que les enfants ont entre autres appris à parler, on doit leur reconnaître de nombreux pouvoirs mentaux, physiques et affectifs.
Ces pouvoirs sont exactement ceux que l’on utilise en mathématiques.
Encore faut-il que les situations mathématiques proposées aux élèves les conduisent à les solliciter, afin que le mathématicien potentiel qui sommeille en chacun d’entre eux se révèle et s’exprime.
Durant cette session, de telles situations mathématiques seront présentées et explorées activement, et c’est cette expérience vécue qui servira de base à la réflexion et aux échanges.
Les questions de fond auxquelles nous devrons réfléchir :
1. Quels sont les pouvoirs mentaux utilisés aussi bien pour apprendre à parler que pour faire des mathématiques ?
2. Qu’est-ce que le processus de mathématisation ? Quelles en sont les étapes à respecter si l’on veut qu’elles conduisent à une solide construction des savoirs et savoir-faire ?
3. Peut-on, pour chaque notion mathématique abordée, lister les prises de conscience essentielles et incontournables à faire pour qu’ait lieu une parfaite compréhension ?
4. Comment spécialiser certaines structures mentales acquises, au cours de l’apprentissage du langage en particulier, afin qu’elles deviennent des structures mathématiques ? Et vice-versa, comment se servir des compréhensions mathématiques en train d’être acquises pour que chacun, apprenant à rendre compte de sa pensée, produise des énoncés mathématiques comparables à ceux que l’on trouve dans les manuels et dans les textes de problèmes ?
5. Quels sont les critères auxquels doit répondre toute situation mathématique pour être pertinente ?